© S.A. IPM 2021. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. 45 Samedi 29 et Dimanche 30 Mai 2021 - La Libre Belgique Le Liégeois sait qu’il va encore devoir batailler face à une des révélations des dernières saisons. La Belgique frappe d’emblée Équitation Belle perf de l’équipe de saut d’obstacles. Comme un doux parfum de retour progressif à la normale, deux jumpings de niveau 5 étoiles sont organisés simultanément ce week-end en Europe. Ce n’était plus arrivé depuis la mi-décembre 2019 lorsque l’étape de la Coupe du monde de La Corogne se trouvait en concurrence avec le prestigieux concours hippique de Genève. Ce week-end, les meilleurs cavaliers mondiaux avaient donc le choix de leur destination pour la première fois en dix-sept mois ! Et plus précisément le choix entre StTropez, où se dispute une manche du Global Champions Tour, et Rome, qui accueille une Coupe des nations. Cette dernière était d’ailleurs la première du genre depuis octobre 2019 et la finale du circuit de la FEI disputée à Barcelone. La Belgique y avait achevé la compétition au deuxième rang derrière l’Irlande. L’équipe était alors composée d’Olivier Philippaerts, Jérôme Guéry et Grégory Wathelet, trois cavaliers qui figuraient aussi au départ de l’épreuve ce vendredi à Rome. En lieu et place de Niels Bruynseels, ils étaient cette fois accompagnés d’Yves Vanderhasselt, et le résultat fut encore meilleur ! Avec trois parcours sans-faute sur quatre, les cavaliers de Peter Weinberg partageaient la première place du classement avec l’Allemagne à l’issue de la première manche. Les deux nations achevaient ensuite la deuxième manche avec le même total de points, quatre, devant la France et le Brésil, troisièmes avec huit points. C’est finalement Grégory Wathelet, sans faute en première manche avec Nevados S, qui offrait la victoire à ses couleurs au terme d’un barrage disputé face à l’Allemande Kendra Claricia Brinkop. Si Olivier Philippaerts et Yves Vanderhasselt ont également signé un parcours sansfaute dans la capitale italienne, Jérôme Guéry était l’autre grand artisan de ce succès belge grâce à son double sans-faute avec Quel Homme. Christian Simonart David Goffin – Lorenzo Musetti Di. heure à définir David Goffin veut retrouver la fluidité dans son jeu Roland-Garros “Après Jannik Sinner l’année dernière, c’est Lorenzo Musetti cette année!” David Goffin préfère le prendre avec le sourire, mais il aimerait tout de même bien ne pas se faire manger deux ans de suite par la jeune génération du circuit pour son entrée en lice à Paris. Face à Musetti, 19 ans et 76 e mondial, le Liégeois sait qu’il va encore devoir batailler face à une des révélations des dernières saisons. “C’est un joueur très talentueux, déjà bon physiquement, qui est assez confortable sur terre battue. On le voit tout de suite avec sa technique, avec la manière dont il joue assez lourd. Il est clairement plus à l’aise ici, sur terre battue. Il va falloir prendre la balle tôt, essayer de couper les trajectoires, jouer plus vite que lui pour vraiment l’ennuyer car s’il a le temps, il sera vraiment dans un fauteuil. Avec l’insouciance de son âge, il se sent encore invincible. Il va falloir beaucoup de concentration, beaucoup de jeu de jambes, être attentif et bien l’agresser et être créatif à chaque fois.” Goffin a déjà le plan de jeu en tête et il connaît les risques. Ce qu’il ne connaît pas en revanche, c’est à quel point son jeu va lui obéir. Goffin s’est montré très honnête sur les doutes qu’il lui reste. La blessure aux adducteurs n’a pas aidé, mais Goffin a tout de même réussi à se préparer correctement. “On a vraiment bien travaillé. Je me sens mieux sur le court, plus en confiance. Les entraînements étaient bons. Je dois continuer sur cette voie pour retrouver ce relâchement et ce jeu de jambes qui permettent de jouer longtemps avec une bonne intensité. Ce relâchement qui fait quema balle va vite, que je prends la balle tôt, que je gêne mes adversaires, même sur terre battue.” Cette quête du relâchement le hante depuis le début de saison, parce qu’il sait que tout son jeu passe par là. Et que le relâchement du bras va avec celui de la tête. “Parfois, j’arrive à le trouver mais parfois je n’arrive pas à enchaîner pour que ma confiance augmente pleinement. À chaque fois, un match me remet un petit peu de doute dans la tête. Et à chaque fois il faut se relancer. C’est compliqué.” Il lui reste une marche à franchir mais c’est la plus haute. “J’espère d’abord retrouver cette fluidité dans mon jeu. Et ça passe par une attitude avec des intentions et s’accrocher à chaque match pour qu’il y ait de belles choses à la fin.” Comme on dit souvent, il n’y a plus qu’à! Carole Bouchard Coppejans éliminé, Bonaventure arrête avec De Greef Élimination. Kimmer Coppejans (ATP 174) est passé tout près d’une qualification pour le tableau final de Roland-Garros. Face au Colombien Daniel Elahi Galan Riveros, l’Ostendais a mené 7-5, 5-3 en servant pour le match à 5-4 mais n’est pas parvenu à conclure pour finalement s’incliner 5-7, 7-6, 6-4 face à la deuxième tête de série des qualifications. Voilà un coup dur pour le moral de notre compatriote qui restait sur deux matchs très intéressants dans ces qualifications. Ysaline Bonaventure (WTA 126) a, de son côté, mis un terme à sa collaboration avec son entraîneur Arthur De Greef. Jeudi, De Greef a été provisoirement suspendu par l’Agence internationale d’intégrité du tennis (ITIA). “Au vu des événements de ces derniers jours, c’est avec tristesse que ma collaboration avec Arthur doit prendre fin. Déçue de la tournure des événements, mais je ne souhaite faire aucun commentaire.” (Belga) Les Belges à Roland David Goffin aura fort à faire dès le premier tour à Roland. Belga/Benoit Doppagne
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